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Plum blossom

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9 mars 2015

Bye bye petit blog et bienvenue au nouveau blog

Et oui, mon aventure avec canalblog s'arrête, mais vous pouvez désormais me retrouver sur lepetitmondedeplumblossom.wordpress.com

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6 mars 2015

A la découverte des thés du Népal

Hier, Cyril de la boutique Terre des Thés organisait une petite dégustation autour des thés népalais. Cela était organisé à La Mezzanine, petit salon de thé de Montpellier que je ne connaissais pas, mais que j’ai beaucoup apprécié. L’ambiance y est très sympa, la décoration assez éclectique, un piano est à disposition, on arrive avec sa guitare ou autre et on joue. Ainsi durant la dégustation, on a pu passer de Beethoven à Nirvana sans problème.

 

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La dégustation se faisait justement dans la mezzanine, sous les voutes. On laisse les chaussures en bas dans un casier, on monte un petit escalier en bois, et là des petites tables, des banquettes, les poufs marocains, une bibliothèque avec des BD et des jeux de société nous attendent.

Pour cette dégustation nous étions 7, et chacun avec une connaissance différente du monde du thé. L’ambiance était chaleureuse, très agréable, sans jugement. Cyril a toujours pris le temps de bien expliquer sur les bases de la préparation du thé, sur les différentes couleurs du thé. Entre deux tasses, nous avons échangé sur la conservation du thé, sur le type d’eau à utiliser…

Cette dégustation était organisée autour de quatre thés du Népal, venant d’une petite fabrique, tous certifiés bio. Cyril nous a expliqué que le jardin se trouvait dans la région d’Ilam, proche de Darjeeling et qu’on retrouverait certaines des caractéristiques du thé indien. Les théiers népalais ont été plantés au XIX°s, par les colons indiens, dans le but principal de se soustraire au thé chinois.

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Pour chaque dégustation, Cyril est parti sur 5 gr de thé, avec trois infusions pour chaque thé.

Le premier thé que nous avons dégusté est un thé vert, Les Aiguilles vertes, un thé de printemps.

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Cyril l’a fait infuser à 80°C pendant 1’30. A l’odeur, il a un abord très végétal, d’épinard. On retrouve un peu les japonais. Ce qui est normal, car Cyril nous a expliqué que des producteurs japonais étaient venus aidés à la préparation des thés, et donc sur une méthode japonaise. Il est d'une couleur très claire.

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Au goût, il y a une petite amertume, mais qui n’est pas gênante. Elle va d’ailleurs être plus limitée lors de la deuxième infusion (2’) et complètement disparaître à la troisième (1’30). Il supporte vraiment bien plusieurs infusions. Ce premier thé sera accompagné de pâtisseries maison à la pistache et au gingembre, un délice.

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Le deuxième thé est un thé noir, récolté en avril.

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Il a gardé le côté végétal du thé vert tout en étant oxydé comme un thé noir. Cyril l’a infusé à 70°C pendant 3 minutes. L’odeur est très différente, plus florale, pour ma part, j’y ai retrouvé l’odeur de l’abricot ou de la pêche. Sa liqueur est déjà plus ambrée.

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L’amertume du thé vert ne se retrouve pas. Il a une saveur beaucoup plus ronde. Ce thé était accompagné de biscuit amande, raisins secs et fruits de la passion.

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Le troisième thé est également un thé noir, mais récolté en juin.

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Il a une couleur beaucoup plus ambrée.

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La première infusion se fait avec une eau à 80°C pendant 3’5. On retrouve l’odeur du thé noir, du Darjeeling. Idem en bouche, on a vraiment l’impression de boire un Darjeeeling, mais en plus long et en moins fort. J’aime beaucoup la couleur de ce thé. Il est accompagné de gâteaux au chocolat et citron.

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Enfin, le dernier thé est un oolong, récolté en mai.

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Il est infusé à 90°C pendant 4 minutes. Cyril le présente comme moins complexe que les autres oolongs car ce type de thé n’est pas la spécialité du Népal. Il a également une belle couleur. 

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Au goût, c’est une vraie surprise : on a l’impression de boire un Darjeeling, on ne retrouve aucune des caractéristiques du oolong. Cyril le compare à un Darjeeling second flush. Il n’est pas très long en bouche. Il est accompagné de petites pâtisseries à la carotte, raisins secs, gingembre et cannelle, un vrai régal !

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Des quatre dégustations, mon coup de cœur s’est porté sur le 2ème thé, pas d’amertume, rond en bouche, avec un parfum très agréable. Et vous, vous connaissez les thés du Népal ?

PS : je m’excuse pour la mauvaise qualité des photos, prises avec mon téléphone, et l’éclairage étant très tamisé, je manquais un peu de lumière !

 

Pour info, le blog est en train de migrer ici!! 

24 février 2015

Ma petite soupe poulet légume

ça fait bien longtemps que j'ai délaissé ce blog, mais ce soir, j'ai une envie irrésistible de partager avec vous cette recette.

Je ne savais pas trop quoi faire et puis l'envie d'une soupe au poulet m'est venue et je me suis lancée, en improvisation.

Ingrédients (pour 4 personnes)

300 gr de blanc de poulet

1 poireau

1 navet

2 carottes

1 oignon

1L de bouillon de volaille

huile d'olive

sauce soja

piment en poudre

gingembre en poudre

nouilles chinoises

nettoyer le poireau et le couper en rondelle. Peler le navet et le couper en petits dés. Nettoyer les carottes et le détailler en fines rondelles.

Dans un wok, faire chauffer un peu d'huile d'olive. A feu vif, faire revenir l'oignon, puis les légumes. Couper le poulet en fines lamelles. Le rajouter aux légumes, toujours à feu vif. Assaisonner avec le gingembre et le piment. Quand le poulet commence à être cuit, rajouter les nouilles chinoises. Puis le bouillon de volaille. Baisser le feu (moyen). Ajouter une cuillère à soupe de sauce soja. Laisser cuire un petit moment. Servir bien chaud.

Bonne dégustation!!


27 octobre 2013

Le monde aquatique de Paul Signac

Pour les cent cinquante ans de la naissance du peintre Paul Signac (1863-1935), le Musée Fabre à Montpellier a organisé une exposition sur le thème de l'eau, exposition qui s'est finie ce week-end. 

Quelques mots sur le peintre. Né en 1863, il découvre la peinture à 15 ans, lors d'une exposition personnelle de Monet, de laquelle il se fera expulsé "On ne copie pas ici, Monsieur!". A la mort de son père, alors que sa mère et son grand-père s'installent à Asnières, il laisse tomber ses études de médecine, et se lance dans la peinture de manière autodidacte. Signac va être très influencé par les impressionnistes. En 1884, il participe à la création de la Société des artistes indépendants, et à cette occasion, il rencontre Georges Seurat (1859 - 1891), avec qui il va lier une grande amitié. Tout en gardant son atelier à Paris, Signac s'installe au début des années 1890 à Saint Tropez où il fera venir de nombreux artistes. Il va également beaucoup voyager (la Hollande, Constantinople...). A partir de 1913, il fait de longs séjours à Antibes.

A côté de la peinture, Signac va laisser plusieurs ouvrage, dont un essentiel pour comprendre le divisionnisme: "D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme", écrit en 1899, mais également de la poésie. Très ouvert sur d'autres courants artistiques,  il va acheter le premier tableau de Matisse. 

Paul Signac et Georges Seurat, mais aussi Camille Pissaro vont être les fondateurs du néo-impressionnisme ou pointillisme. Tout comme l'impressionnisme, le pointillisme se base sur des petites touches de couleurs, mais ici, elles sont juxtaposées et non mélangées.  De plus, les artistes vont faire appel à la science pour leurs œuvres. Vous trouverez quelques explications très simples ici!

Voici quelques tableaux de Signac présentés à Montpellier:

 

Le Palais des Papes - Avignon

 

La bouée rouge

Port de La Rochelle

 

La jetée à Cassis

 

Voiles et pins

 

Couchant rouge

 

Les deux versions de Calme à Locarneau

 

A la base, le pointillisme n'est pas la peinture que je connais le mieux, et pas non plus celle que je préfère.  Mais, j'ai vraiment beaucoup apprécié cette exposition. La mise en scène de l'exposition était très bien faite, avec beaucoup de murs en arrondi ce qui permettait de regarder les tableaux sous différents angles, or c'était essentiel. J'ai été très impressionnée par le fait que les tableaux pouvaient nous apparaître très différents selon l'angle où on les regardait. Il y a certes le recul à avoir pour tout tableau pointilliste pour pouvoir appréhender le motif, mais les côtés jouaient aussi énormément. 

J'ai également beaucoup apprécié les couleurs utilisées par Signac: ses verts, roses, bleus, violets étaient magnifiques. Même des tableaux utilisant des couleurs plus chaudes ressortait une grande douceur.

Théo Van Ruisseelberghe : Signac sur son bateau, 1896

Et vous, est-ce un courant artistique qui vous plaît? 

15 octobre 2013

Mon voyage à Bali, première partie!

Selamat pagi (bonjour)!

Apa kabar (comment allez vous)?

Oui, première partie car j’ai bien l’intention de faire un roman!! Mais il y a tellement à dire! Tout d’abord, dans ce premier article, je vais d’abord vous présenter Bali, ensuite, dans un deuxième article, (qui aura bien plus de photos) je vous ferai revivre mon périple !

De l’eau partout, une végétation luxuriante, des fleurs. L'impression que m'a laissé Bali est celle d'une explosion de couleurs. Elle est considérée comme bénie des dieux, car épargnées des catastrophes naturelles comme les typhons, les tremblements de terre, mais pas des éruptions volcaniques (l'île comprend 3 volcans). Notre guide nous expliquait que: 

- B pour Beauté.

- A pour Adorable.

- L pour Luxuriante.

- I pour Inoubliable.

 

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La fleur de frangipanier, symbole de Bali.

Histoire et géographie.

Alors, Bali, une des 17 000 îles qui composent l’Indonésie (rien que ça), s'étend sur un peu plus de 5500 km², avec pour capitale Denpasar. Elle est divisée en 8 départements correspondant à d'anciens royaumes. Il y a trois volcans dont le Mont Batur (1717 mètres, avec ses trois cratères - la dernière éruption datant de 2000, et le lac du même nom qui s'étend à ses pieds) et le Mont Agung (qui culmine à 3142 mètre et dont la dernière éruption en 1963 à fait plus de 1000 victimes).

Carte Bali / Plan Bali

Les premiers vestiges archéologiques remontent au Xème siècle après JC. L'histoire de Bali est marquée par une série de conflits pour l'indépendance face à grande voisine Java. C'est en 1597 que les Hollandais découvrent Bali. Après de nombreuses guerres, ils prennent le pouvoir sur l'ïle. L'île sera occupée dès 1942 par les japonais. A leur défaite, en 1945, l'indépendance de l'Indonésie est proclamée par Sukarno et officiellement reconnue en 1949. Suite à un coup d'état en 1965, l'Indonésie a connu une longue période de dictature avec Souharto, jusqu'en 1998.

L'année balinaise dure 210 jours, regroupés en six mois de 35 jours.

En 2014, auront lieu des élections présidentielles et législatives. Bali compte 17 partis politiques. La campagne électorale était déjà largement lancée avec des affiches de partout! (la parité n'est âs encore à l'ordre du jour...).

La société balinaise.

Les balinais sont de manière globale des gens adorables, souriants, serviables. C’est un véritable plaisir. Le stress n’existe pas là-bas, que ce soit dans la vie quotidienne ou au travail. C’est vraiment apaisant. Ils se contentent de peu : par contre, ils sont accros à la télé. Ils préféreront avoir plusieurs télé, mais pas de frigo ou de machine à laver. La lessive se fait dans la rivière, le dimanche.

Le système de castes existe à Bali. A l’origine il s’appliquait en fonction des métiers. Ainsi, il existait 4 castes :

-          la Brahmana: la caste supérieure composée des prêtres.

-          la Satria: la caste composée des rois.

-          la Wesia: la caste des commerçants, soldats et fonctionnaires.

-          la Sudra: la caste inférieure, celle des paysans et des ouvriers.

Un fils de paysan pouvait devenir commerçant, par exemple. Avec la colonisation hollandaise, ce système s’est figé, et on n’appartenait à une de ces quatre castes de par sa naissance. Vous pouviez changer de métier, mais pas de caste. Un fils de prêtre reste dans la caste des prêtres même s’il est commerçant.Heureusement aujourd’hui, la caste n’a que très peu d’influence dans la vie quotidienne, elle n’intervient plus que pendant les cérémonies religieuses.

La famille est un des piliers centraux de la société balinaise. La perpétuation de la lignée est très importante (le célibat est très mal vu), les parents content sur le fils pour assurer leurs vieux jours. Ainsi dans les maisons, cohabitent jusqu'à 4 ou 5 générations. Le système de retraite et d'assurance sociale n'existe que pour les fonctionnaires, donc le reste de la population compte beaucoup sur leurs enfants pour les aider.

Un bébé se voit attribué un nom qu'à ses trois mois. jusque là, il ne touche pas la terre. Les noms sont déterminés par la caste, le sexe, et l'ordre de la naissance. Ainsi un garçon né dans la caste supérieur s'appelera Ida Bagus et une fille Ida Ayu, par exemple.

Chaque étape de la vie fait l'objet d'une cérémonie.

La tenue traditionnelle est composée d'une chemise, d'un sarong en bas (sorte de paréo), les deux séparés par une ceinture (qui sépare la partie pure du corps, le haut, de la partie impure, le bas).

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Si vous souhaitez une retraite silencieuse, je vous conseille de changer de destination !! Il y a du bruit en permanence, entre les klaxons, la musique, les gens qui s’interpellent. Les balinais aiment le bruit. Et je ne parle pas des animaux : à la nuit tombée, les grenouilles et geckos s’en donnent à cœur joie !

La conduite.

Hati Hati (attention)!

Comme souvent en Asie, les mobylettes et scooters sont majoritaires. Les voitures sont très chères là-bas, mais vous en trouver quand même beaucoup, souvent des camionnettes, qui servent à transporter des quantités de choses assez inimaginables. Il faut avoir 17 ans pour pouvoir passer le permis de conduire. Les balinais conduisent à droite, à l'anglaise. Si j’ai un conseil à donner, louez une voiture avec un chauffeur, mais ne conduisez pas vous-même.

Le code de la route est plus que facultatif. Comme nous expliquait notre guide, le feu rouge à Paris est impératif, à Rome facultatif, et à Bali décoratif. Ça double tout le temps, même quand il y a une voiture en face. Ça se gare n’importe où. Pour se signaler, on klaxonne. Le casque pour les deux roues est très peu utilisé (la loi le rend obligatoire sauf pour les hommes qui portent le costume traditionnel, du coup, ils sont très nombreux à opter pour cette tenue…). Ils sont à plusieurs sur les scooters, avec souvent les enfants et sans protection. La sécurité routière y aurait fort à faire, et les accidents sont a priori très nombreux.

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Les routes ne sont pas très larges et souvent leur état laisse à désirer! Mais malgré cela, on ne voit quasiment pas de voitures cabossées ou avec la peinture rayées.

Par contre, l'autoroute a y compris une voie pour les deux roues!!

 

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Tout le long des routes, vous trouvez des échoppes vendant des bouteilles d'essence. celle-ci est fortement subventionnée par l'Etat donc très peu chère.

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La monnaie et les commerces.

Au moment où j’y suis allée, un euro valait environ 15 400 roupies, je ne vous raconte pas les prises de tête pour faire le calcul lors de chaque achat. Le seul avantage, c’est lorsque vous sortez du bureau de change, vous êtes millionnaires. Ce sera sûrement la seule fois de ma vie que ça m’arrive !!

Tout se négocie, les prix affichés ou donnés sont  énormes, à vous de les faire descendre. Vous pouvez aller jusqu’à 60% de réduction !

Le marché se tient tous les matins, à compter de 4h.

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Vous avez beaucoup de marchands à la sauvette, les montres rolex pour quelques euros et garanties 1000 ans, par exemple, les lunettes de soleil, les contrefaçons de sacs de grandes marques...

L’alimentation.

Les balinais mangent comme nous, trois fois par jour, par contre, il n’y a pas de repas en famille, chacun mange dans son coin. La maison ne comprend pas de pièce pour le repas. La femme cuisine le matin, après c’est le premier arrivé le premier servi. On mange toujours avec la main droite! (les cinq baguettes de Dieu).

Dans chaque repas, on doit trouver les quatre saveurs : salé, sucré, amer et épicé. Beaucoup d’épices, du riz à chaque repas, le pain n’existe pas. Poissons et crustacés (crabes, gambas) et côté viande, porc poulet et canard, mais aussi du tofu en quantité. Beaucoup de brochettes, des quantités de sauces (aigre-douce, cacahuètes, tomates pimentées). Chaque repas est débuté par un bouillon, généralement de légumes mais aussi de poulet.

En dessert essentiellement des fruits, des beignets de banane en quantité, des gâteaux à base de riz gluant, du pudding de riz rouge…

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Je reconnais avoir été plutôt étonnée de trouver beaucoup de haricots verts dans les plats!

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Crackers au tofu

En boisson, du thé en quantité (malheureusement, il est souvent servi du thé Lipton en sachet, pas terrible), beaucoup de thé au jasmin. J’ai pu goûter du thé de riz rouge, il s’agit juste de grains de riz rouge infusés, mais ce n’est pas mauvais. Il existe également une boisson à base de gingembre.

Sinon, vous trouvez de la bière locale, et particulièrement la Bintang, qui est brassée en Indonésie à Jakarta.

Si Bali regorge d’eau, elle n’est pas potable. Il vous faut boire de l’eau en bouteille que l’on trouve de partout. Attention aux glaçons qui sont souvent fait à partir d’eau du robinet.

Les cocktails (alcoolisés) ne sont pas leur spécialité. Par contre, ils proposent de nombreux jus de fruits délicieux, et notamment les multifruits mixés.

Si Bali produit du café en quantité, la préparation de la boisson est à revoir : il est très dilué. Difficile de trouver un véritable espresso !!

Je vous déconseille vivement l'Arak, alcool de palme, sous peine de violents maux de tête!!

On trouve des espèces de petites roulottes qui servent de restaurants itinérants, appelées kaki lima, et qui servent généralement qu’un seul plat, une spécialité locale, par exemple des brochettes ou du cochon de lait rôti. Mais parfois, ces petites roulottes sont carrément installées à l’arrière d’un scooter. Sur un mètre de long, 30 cm de profondeur, le gérant à tous ses ingrédients, un petit réchaud, un seau pour faire la vaisselle. 

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La religion.

Contrairement au reste de l’Indonésie qui est à majorité musulmane, Bali est à plus de 90% hindouiste, mais c’est un hindouisme très fortement teinté d’animisme.

Vous trouvez de nombreuses statues consacrées à Shiva, Brahmâ, Ganesh (dieu à tête d'éléphant, fils de Shiva) un peu de partout. Les dragons souvent représentés sont les gardiens du monde.

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Bali est surnommée l’île aux 1000 temples (temple en indonésien c'est Pura). Il existe 3 types de temples :

-          Le temple familial : ainsi chaque maison à son propre temple, toujours situé au Nord-Est. Il est dédié aux ancêtres. En fonction de la richesse de la famille il est plus ou moins grand et décoré. Il peut également être le temple du clan ou le temple de la caste.

-          Le temple métier : vous trouverez un temple à l'entrée des marchés, dans les ports, dans les rizières...

-          Le temple public: il y en a trois par villages, consacrés l'un à Brahmâ, l'un à Vishnu et le dernier à Shiva.

Tous les temples publics sont construits de la même manière : une partie profane, une partie intermédiaire et une partie fermée. Cette dernière n’est ouverte qu’aux croyants au moment des cérémonies.

On entre dans la partie intermédiaire par une porte appelée la montagne coupée en deux. Elle est censée se fermer et écraser les mauvaises personnes.

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Dans la dernière partie se trouvent les Méru (prononcez mérou, c'est à dire les pagodes, et non pas les poissons). Ils sont composés de plusieurs toits, en chaume noire faite de noix de coco: lorsqu'il y en a deux, ils sont dédiés aux ancêtres, et à compter de 3, 5, 7 ou 9, ils sont consacrés aux différentes divinités. 11 est la divinité suprême.

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Les prêtres hindouistes peuvent se marier, avoir des enfants. Ils ne vivent pas dans le temple, mais doivent y passer leurs journées. Ils peuvent y amener une radio, par exemple.

Vous croisez tous les jours des processions.

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Lors des cérémonies, toutes les statues sont entourées de tissus jaunes et blanc, couleurs de la pureté, ou d'un tissu à carreaux noirs et blancs. Voici quelques décorations pour la Fête du sacrifice (Idul Adah) qui avait lieu le 15 octobre.

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Les balinais font des offrandes aux esprits et aux divinités tous les jours, à base de fleurs, de fruits, d’encens, de gâteaux de riz…

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A l'exception de la dernière partie du temple, vous avez accès à tout, y compris pendant les cérémonies.

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tout le monde, y compris les chiens!

Vous pouvez prendre des photos de tout. Lors d'une visite d'un temple, nous avons assisté à une cérémonie dédiée aux morts, peu de temps après une crémation. Personnellement, ça m'a énormément gênée, de me retrouver au milieu de ces gens qui se recueillaient. Même si, on nous explique que les "enterrements" (les morts sont systématiquement brûlés) doivent être joyeux pour permettre au défunt de partir au Paradis. D'autant plus, que lorsque vous avez un groupe de touristes, ça prend des photos, ça rigole, ça s'interpelle à voix haute (forte) d'un bout à l'autre des espaces. J'ai eu l'impression qu'on transformait leur religion en spectacle, en folklore, et c'est un peu dommage. Il me semble qu'on n'accepterai pas chez nous d'avoir un groupe de touristes qui prendrait des photos pendant un enterrement...

Comme nous avons beaucoup visité de temples, je reviendrais un peu plus, dans le deuxième article sur la religion et les temples.

L'école.

Les enfants vont à la maternelle dès 3 ans. Ils ont école de 7h30 à 10h30. Ensuite, ils vont à l'école élémentaire, sekolah, le matin de 7h30 jusqu'à 12h30. L'après-midi, ils aident leur parents. A la fin de l'école, ils passent un examen. Ceux qui le réussissent vont dans un collège public et ont cours le matin, les autres vont dans un collège privé dont les cours se déroulent l'après-midi. Chaque école ou collège a son uniforme. L'école est obligatoire jusqu'au lycée.

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Sur certains sites, vous trouvez des enfants qui vendent souvenirs ou cartes postales. les guides se sont accordés pour demander aux touristes de ne pas leur acheter leur marchandise car les parents ne les enverraient plus à l'école sinon.

L’artisanat.

Le tissu: Il y a en premier lieu le batik, ce tissu très coloré.

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Les motifs sont tout d'abord dessinés à la main sur du tissu blanc. Les zones à préserver en blanc sont recouvertes d'une cire marron, puis le tissu est teint. c'est un énorme travail, qui demande beaucoup de temps!

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Les différentes étapes de fabrication du batik.

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Ici les batik que l'on trouve dans toutes les boutiques, beaucoup moins chers évidemment que ceux du dessus, mais aussi de bien moins bonne qualité!

Les vêtements: évidemment, le sarong, traditionnel, mais vous trouvez aussi des chemises. Dans les boutiques, sont vendus quantités de jolis robes et pantalons légers pour l'été!

 

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Les paréos.

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 Le patchwork.

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Le bois :

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Bali produit du Teck, de l’acajou, du bois de santal (très cher), du bois de crocodile (car son écorce ressemble à de la peau de crocodile) dont la est très blanche. De l’ébène, produit sur l'île voisine de Célèbes, est également très utilisé (il est plus clair que l'ébène africain).

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Sculpture de Ganesh en bois de crocodile.

Mais aussi le bois de coco!

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 La peinture: vous trouvez de tous les styles de peinture, de la très traditionnelle, à la peinture ultra moderne.

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Les bijoux : l’argent est travaillé à la main.

 

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L’agriculture.

C’est bien sûr en premier lieu les rizières. Il y a jusqu'à trois récoltes de riz par an. Mais malgré une grosse production, Bali est obligée d'importer en grande quantité. Mais on trouve aussi la culture du manioc, du maïs, de la patate douce...

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Mais tout pousse à Bali : café, cacao, fruits (ananas, papaye, bananes, mangues, noix de coco, mandarines, fraises…) et des épices en quantité. Vous trouvez beaucoup de choux, tomates, concombre, et même des courges !

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Régime de bananes.

Voici quelques fruits particuliers.

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Jacquiers                                           Calebasses

 

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Fruits à peau de serpent 

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au fond des mangoustans

Les combats de coq.

Bien qu’interdits, les combats de coq sont encore très largement pratiqués par les balinais. Chaque maison a son coq. Il est souvent le mieux choyé ! Lavé tous les matins, brossé, nourri… C'est comme ça que votre bus se retrouve à piler au milieu de la route pour laisser traverser maman poule et sa flopée de poussins.

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Ils sont encore autorisés, pour les sacrifices sanglants des cérémonies religieuses.

Musique et danse traditionnelle.

Dès l'aéroport, vous êtes accueillis par une danseuse traditionnelle.

Chaque village a sa propre troupe de danse-théâtre. Toujours accompagné du Gamelan, qui ressemble un peu au xylophone, la danse est très particulière, avec une grande partie centrée sur les mouvements des doigts et des yeux. Cette danse s'appelle le Lelong. Les jeunes filles sont très maquillées (il y a des hommes aussi!).

 

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Vous trouvez aussi la dans du barong, cet être mythique représentant le bien dans la lutte avec le Mal, mais ça je vous en reparlerai dans le second article.

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Massages et spa.

De partout vous trouvez des salons de massage, que ce soit pour le corps, ou uniquement pour les pieds. Le massage balinais est relaxant, c’est un vrai bonheur. Vous trouvez également, beaucoup d’aquarium avec ces petits poissons qui viennent vous manger les peaux mortes. Sur une même rue, vous allez avoir une vingtaine de salons de massage !! Chaque hôtel a son propre salon, évidemment. Leurs huiles de massage à base d'ylang-ylang, de jasmin sentent divinement bon!

L'aspect négatif de Bali.

C'est une décharge à ciel ouvert. Avant l'arrivée du tourisme, leurs déchets n'étaient qu'alimentaires, donc biodégradables. Ils les enveloppaient dans des feuilles de bananiers et les jetaient dans la nature, ça disparaissait. Sauf qu'aujourd'hui, avec le plastique, ce n'est pas la même histoire. Une véritable prise de conscience a eu lieu, et le tri, la collecte des déchets sont en train de se mettre en place. Les enfants sont sensibilisés à l'école, mais ce n'est pas encore ça.

Les moustiques!!! Ce sont des quantités incroyables! Il faut bien pensé à se protéger. Si le paludisme n'existe qu'à de rares endroits reculés de Bali, la dengue et le chikungunya sont bien présents.

Et puis, pour moi, le dernier aspect négatif, c'est la taille des araignées, qui font la taille de la paume de ma main... et j'avoue que les deux-trois que j'ai rencontrées m'ont un peu refroidie par ces fortes chaleurs!! Pour ceux qui craignent lézards et gecko, sachez qu'ils sont partout, qu'ils rentrent dans les maisons.

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Terima kasih (merci)!

Selamat tinggal (au revoir).

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Ruche

 PS: Je publierai des photos sur mes comptes Instagram et tumblr

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26 août 2013

L'exposition "Modigliani et l'Ecole de Paris" à Martigny (Suisse).

  • La Suisse et Martigny

Martigny, est une petite commune suisse, dans la région du Valais, au pied des vignobles du Fendant.

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Son centre-ville est très joli, sur les hauteurs, on peut admirer le Château de la Bâtiaz et pour ceux que ça intéresse, on y trouve le Musée du St Bernard ! Attendez-vous à être envahis de peluches !

La région du Valais est également connue, outre son vin, pour ses délicieux abricots!

 

 

  • La fondation Pierre Gianadda.

Elle a été fondée en 1978 par Léonard Gianadda, en hommage à son frère cadet, mort jeune dans un accident d’avion. Elle réunit, un musée archéologique (Martigny est située sur un ancien site gallo-romain), mais aussi un musée de voitures d’anciennes, et accueille de nombreuses expositions (en 2000, elle a notamment organisé une exposition Van Gogh, venant de collections privées comme publiques). Depuis quelques années, elle abrite de nombreux concerts de musique classique (Cecilia Bartolli est venue s’y produire à plusieurs reprises).

Léonard Gianadda est un peu un touche à tout : d’abord photographe puis reporter, ingénieur et amateur d’art…

Lorsque vous entrez, vous êtes directement au 1er étage, enfin, il s'agit plutôt d'un grand balcon intérieur, qui fait le tour du bâtiment, où sont exposés les vestiges gallo-romain. Vous descendez les escaliers, et l'exposition a lieu au rez-de chaussée. pour accéder au jardin, il vous faut remonter. A centre de la pièce, des chaises sont disposées pour les nombreux concerts organisés. Du coup, les lieux sont espacés, on a la possibilité de prendre du recul pour admirer les tableaux, ce qui rend la visite très agréable!

Pour toute information sur la fondation Gianadda, c'est ici.

  • Amedeo Modigliani

L’exposition a été organisée en partenariat avec le Centre Pompidou qui a fourni de nombreuses œuvres. Une centaine d’œuvres y est présentée.

Modigliani et l’école de Paris

 

En quelques lignes, Amaddeo Modigliani est un peintre italien né en 1885 à Livourne. Après avoir fait l’Ecole des Beaux-Arts de Venise, il vient vivre à Paris. Il va y rencontré Picasso, notamment. Dès 1909, il s’installe à Montmartre. Le docteur Jean Alexandre devient son ami et mécène.  Il sera également très proche avec le sculpteur Constantin Brancusi. D’ailleurs, à partir de 1909, il va se consacrer à la sculpture, mais il reste très peu d’œuvres, l’artiste détruisant systématiquement celles qui ne lui plaisent pas.

Alors qu'un nouveau mouvement artistique est en plein essor, le cubisme, Modigliani préfère rester en dehors, et explorer les différents courants de l'époque.

En 1914, il entretient une relation orageuse avec une journaliste anglaise, Beatrice Hastings, dont il peint plusieurs portraits.

Modigliani a une santé très fragile, il est tuberculeux, et sa consommation de drogues et d’alcool ne venant pas améliorer la situation. En conséquence, il est obligé d’abandonné la sculpture en 1914, et reprend la peinture. En 1918, il part s’installer à Nice avec sa compagne et modèle, Jeanne Hébuterne, avec qui il aura une fille. Modigliani ne va alors peindre que des tableaux sur les thèmes de l’enfance et de la maternité.

Il rentre à Paris en 1919, et mourra le 24 janvier 1920 d’une méningite tuberculeuse. Le lendemain, Jeanne, enceinte de huit mois, se suicide.

La dénomination « Ecole de Paris » sera utilisée pour la première fois par un journaliste, André Warnod. Elle désigne les artistes des quartiers de Montmartre et Montparnasse. Ce n’est pas une école à proprement dit, mais juste un regroupement d’artistes de toutes nationalités qui vont donner à Paris sa qualité de Capitale de l’avant-garde. Dans ce cadre, Modigliani va rencontrer notamment Von Dongen, Derain, Utrillo, Soutine, Kisling, Juan Gris,…

Quelques oeuvres

Très influencé par Gauguin, Cézanne ou encore Toulouse-Lautrec, Modigliani peint essentiellement des figures humaines.

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Nu débout et Nu assis

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Nu couché, les bras derrière la tête

 

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Portrait de Pinchus Krémègne. Je ne sais pas pourquoi, ce portrait m'a énormément touchée!

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portraits de Jeanne Hébuterne

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Nu couché, tête appuyée sur le bras droit.

 

si on compare le tableau ci-dessous de Modigliani et la sculpture de Brancusi, on note la forte influence du second sur le premier!

             

Autres artistes

Parmi les autres artistes exposés, on trouve

Von Dogen

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Portails du Palais de L'Elysée

 

Chagall

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La maison dans l'allée.

Kisling

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La femme au châle polonais.

Ce tableau me touche énormément, je trouve le rouge du foulard éblouissant. J'avais déjà eu l'occasion de voir ce tableau lors d'une exposition consacrée à Kisling, en 2008, au Musée Fleury de Lodève.

 

  • La visite du jardin

La fondation est entourée par un parc de 700m², qui sera aménagé à compter de 1981, et qui abrite de nombreuses sculptures. Il compte de nombreuses essences différentes, souvent très âgées. Chemins et bancs sont prévus pour admirer les nombreuses oeuvres d'art, tout en profitant du splendide paysage! En voici quelques unes:

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Une reproduction du célèbre Pouce de César (l'original est à la défense).

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Le baiser de Rodin (pudiquement caché derrière les feuilles)

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Les baigneurs de Nicky de Saint Phalle

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Max Ernst, Le Grand assistant

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Ici, les canards cohabitent avec les oeuvres!

 

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Les moutons de François Xavier Lalanne

 

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Vue de la fondation depuis le parc, avec les montagnes en fond!

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Nouvelle vue de la fondation.

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Mobile d'Alexander Calder

 

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Le grand coq de Constantin Brancusi

 

Cette exposition m'a permis de vraiment découvrir l'oeuvre de Modigliani, même si ce n'est pas un artiste avec lequel j'accroche beaucoup. Il y a quelque chose d'assez envoûtant dans ses portraits, sûrement dû aux yeux de ses personnages. Le jardin m'a vraiment enthousiasmé, il est vraiment très bien aménagé, avec ses oeuvres que l'on découvre au fur et à mesure, très agréable. Et ça a été l'occasion d'une très belle balade, car pour venir, nous sommes passés par le bord du Lac Léman, et pour revenir par le Col de la Forclaz, et Chamonix!!

22 août 2013

J'ai participé à ma première dégustation de thé!

En papillonnant sur twitter, je suis tombée sur l'annonce de la boutique Terre des Thés, qui proposait une dégustation de thé ce jour, à 17h30 au Parc Montcalm (au passage, parc, très agréable au coeur de Montpellier, avec de nombreux équipements sportifs). De suite, j'ai sauté sur mon téléphone pour m'inscrire!

J'y suis allée avec beaucoup un peu d'appréhension, du fait de mon peu de connaissance des thés, et plus particulièrement des thésnatures. Et j'ai été très agréablement surprise par l'accueil! Quand je suis arrivée, Cyril, le propriétaire de cette petite boutique en ligne, était en train d'installer tout son matériel: réchaud, bouilloire, tasses, gaïwan, coupelles de présentation...

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Il m'a mise de suite à l'aise, avec un accueil tout plein de gentillesse. Il a pris le temps de répondre à toutes mes questions, parfois un peu bêtes (faut bien le dire), il m'a tout expliqué. C'est un vrai passionné et un fin connaisseur!

Por cette soirée, nous étions  en tout cinq en comptant Cyril. La dégustation a tourné autour de trois thés chinois du Yunnan.

Tout d'abord, un Ye Sheng Bai Ya 2013. Il s'agit d'un thé blanc récolté sur de vieux théiers (il s'git d'arbres poussant en lisière de forêt et ne subissant pas de taille, donc plutôt très hauts) et n'ayant subi aucune oxydation.

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Cyril l'a fait trois minutes avec une eau frémissante, nous expliquant que cette méthode permettait aux feuilles de libérer davantages d'arômes. Au premier abord, il faisait pensé un peu à un thé fumé. Personnellement, j'ai trouvé qu'il avait en arrière fond, un goût de sous-bois.

En tout, cas, c'était un très très agréable, supportant sans problème deux infusions.

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Ensuite, nous avons enchaîné avec un Wu Liang Hong 2013, un thé rouge avec une forte oxydation.

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Là pareil, l'infusion a duré trois minutes avec une eau frémissante (Cyril a un petit minuteur avec lui pour limiter la'infusion de manière très précise!)

Ce thé présentait une odeur très particulière, avec des notes de chocolat. Il a une très jolie couleur ambrée. En regardant les feuilles mouillées de plus près, on a pu distingué de nombreux bourgeons au milieu de très belles feuilles.

là aussi, le thé était délicieux!

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Le troisième thé était un Pu Erh cru Lao Shu Cha 2013, appartenant aux mao cha, et n'ayant subi qu'une très légère oxydation.

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Il s'agit d'un Pu Erh ramassé sur des théiers très anciens (plus de 200 ans), qui a été passé à feu vif et malaxé, mais qui n'a pas été compressé. Avant la dégustation, Cyril a procédé à deux rinçages.

Et là, pour moi, ça a été une immense surprise! je m'attendais à un thé très sombre, et j'ai eu un thé très blanc, quasiment incolore! 

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Ce Pu Erh avait un goût franc mais léger. Les infusions étaient vraiment très courtes, moins d'une minute, ce qui permettait d'en limiter l'amertume, mais il a très bien supporté une dizaine d'infusions!

Autre aspect marquant, alors que Cyril n'en n'avait mis que très peu dans le gaïwan, une fois mouillé, le récipient était quasiment plein. Là aussi, j'avais un peu des craintes, en m'attendant à un thé plutôt très fort, j'ai adopté le Pu Erh!

Enfin, nous avons eu un rab! En effet, Cyril nous a proposé de nous faire goûté un Darjeeling dont il venait de recevoir un échantillon, un Thurbo.

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Ici aussi, on a retrouvé un mélange de grandes feuilles, et de bourgeons. Plusieurs caractéristiques, à première vue, il faisait beaucoup pensé à un oolong. Étonnamment, les feuilles étaient rouges. A sec, on aurait presque dit qu'il était parfumé au chocolat, odeur qui disparaissait une fois le thé infusé et qui ne se retrouvait pas non plus au goût.

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J'ai beaucoup aimé l'accueil, l'ambiance très détendue de cette dégustation. J'ai appris plein de choses, sur les thés en eux-même, leurs fabrications, les pays producteurs... J'ai appris à me servir d'un gaïwan aussi! J'ai apprécié aussi le fait que ces dégustations soient sans obligation d'achat. Bon je suis quand même repartie avec du Pu Erh et du thé rouge! De plus, les sachets ne sont que de 50 grammes, ce qui est appréciable au vu du prix des thés (même s'il est tout à fait justifié par la grande qualité des thés). 

Bref, deux conclusions se sont imposées à moi:

  - Comme précisé dans le titre, c'était ma première dégustation, ce qui laisse entendre qu'il y en aura d'autres! Si l'été, elles se font dans les différents parcs de la ville, l'hiver, elles se dérouleront dans des restaurants.

  - Ensuite, je suis repartie convaincue de la nécessité d'une acquisition très prochaine d'un gaïwan... (faut juste que je négocie en amont avec ma carte bleue, mais je vais la convaincre!).

Vous trouverez le site de la boutique: http://www.terre-des-thes.fr/ . Vous pouvez également retrouver Cyril sur Facebook et Twitter.

 

 

6 novembre 2012

Connaissez-vous Ripauste By Paul Stephan?

Et me revoilà après une très longue pause… Et aujourd’hui, je vais vous parler de la marque Ripauste by Paul Stephan. Je l’ai découverte grâce au blog « Les chroniques de Myrtilles ». Il s’agit d’une jeune créatrice de maroquinerie, Pauline, montpelliéraine (non, je ne suis pas chauvine), qui s’est lancée en novembre 2011, accompagnée de sa sœur Stéphanie.

Adorant les sacs, dès que j’ai lu l’article, je me suis précipitée sur le site, et j’ai découvert une très jolie gamme de sacs, pochettes,…, bref, j’ai fondu ! (malheureusement, mon portefeuille ne partage pas mes goûts… Mais j’attire votre attention sur le fait que les prix sont très abordables au vu de la qualité des produits). D’autant plus que tous les sacs, fabriqués en Europe, sont dotés d’une petite LED pour aider à retrouver le portable, la carte grise, les clefs qui auraient eu l’indélicatesse de passer sous tout le reste (non, ce n’est pas le bazar dans mon sac !).

Et puis, début septembre, est arrivé l’anniversaire de ma mère. Chaque année, c’est toujours la même galère : trouver un cadeau utile, original, et que ça soit une surprise (oui, j’aime bien l’effet de surprise, mais ça complique très largement les choses). Et puis, en suivant un peu les réseaux sociaux, je vois passer un message de Ripauste… et la lumière fut. J’ai commandé une très jolie pochette noire, en cuir italien, qui permet de glisser un paquet de mouchoir, un stylo, le badge, lorsqu'on part en réunion, sans avoir tout dans les mains ni prendre le sac à main.

Mais évidemment, j’ai passé ma commande le mercredi pour le dimanche ! Malgré cela, j’ai eu un accueil adorable : mon paquet était expédié le soir même, dans un emballage cadeau, je le recevais avec un gentil mot, le vendredi en toute sérénité !! J’en profite pour remercier encore Pauline et Stéphanie.

Voici ma fameuse pochette :

Mais, comme mes photos ne sont pas terribles, je vous propose plutôt d’aller visiter le site (ici).

En parallèle, grâce aux nombreux réseaux sociaux, j’ai pu entrer en contact avec Stéphanie qui m’a présenté la marque et qui vous propose ainsi de profiter d'une réduction de 15% sur l'ensemble des articles proposés sur la boutique en ligne. Il vous suffira pour cela de saisir le code RBPSPLUM lors de votre commande.

20 juin 2012

La comédie du livre, édition 2012

Du 31 mai au 3 juin s’est tenu la 27ème édition de la Comédie du Livre (oui, je reconnais, j'ai un peu de retard dans la publication de cet article!)

 

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C’est un grand moment de rencontre entre les auteurs et le public. Chaque libraire de Montpellier a une ou plusieurs tentes sous lesquelles sont réunis plusieurs écrivains qui viennent présenter leur dernier livre, signer des autographes. C’est l’occasion de longues files d’attente devant les stands des auteurs à succès, généralement en plein soleil, et 35°C, mais toujours un succès immense.

Cette année, jubilée de la Reine Elisabeth II obligeant (enfin je suppose), le thème était la littérature britannique (l’année dernière était consacrée à l’Allemagne et encore avant aux Etats-Unis, chaque année est consacrée à un pays différent…). De nombreux auteurs britanniques étaient donc les invités d’honneur, que vous pouvez retrouver ici (je reconnais mon ignorance : je n’en connaissais aucun… L)

On a pu y retrouver de grands auteurs (dont Eric-Emmanuel Schmitt, Tonino Benacquista, Axel Khan, Erik Orsenna, Jean teulé, Bernard Weber…), des auteurs à succès (parmi eux Joseph Joffo, Katherine Pancol), des journalistes (Isabelle Alonzo, Edwy Plenel, …) ou d’autres personnalités comme des acteurs ou sportifs (par exemple cette année était présente la navigatrice Isabelle Autissier). Tous les types de littérature sont représentés, du roman à la bande dessinée, avec une grande place étant laissée à la littérature régionale, occitane.

Lors des éditions précédentes, j’ai eu la chance de rencontrer des grands noms de la littérature : Amin Maalouf qui est l’un de mes auteurs favoris (voir ici mon article sur son livre Samarcande), Jorge Semprun quelques temps avant son décès, Wei Wei, auteur chinoise que j’apprécie également énormément (voir mon article ici), les auteurs de la BD Pico Bogue (voir mon article ici), Calixthe Beyala, Marie Rouannet (présente chaque année) et d’autres encore.

Cette année, je n’ai pu y faire qu’un tour très rapide, mais j’ai fait trois belles rencontres :

Victor Del Arbol : je venais juste d’entamer son roman La tristesse du Samouraï, roman policier qui se déroule en Espagne à la sortie du franquisme (rien à voir avec le Japon), marqué par une très forte intensité psychologique, et très bien écrit. J’ai découvert quelqu’un d’une très grande gentillesse, très abordable !

 

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Michèle Barrière : je crois que j’ai du parler d’elle dans un de mes tous premiers articles. Elle a écrit une série de romans policiers gastronomiques qui parcourent l’histoire de France. Mon préféré reste Meurtre à la pomme d’or, qui se déroule à Montpellier au XVI° siècle, et la découverte d’une nouvelle plante, tout juste arrivée des Amériques, et qui se révèle fort dangereuse… La série se compose de six romans que je vous conseille, car très biens écrits, très documentés, et très agréables à lire, sans lourdeurs. Michèle Barrière est quelqu’un de très agréable.

 

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Yves Desmazes : auteur montpelliérain de romans policiers. J’avais énormément apprécié son premier roman, Le Pont du Diable où l’on suivait le Lieutenant Kevin Normand, officier de police mais également diacre dans la résolution du meurtre d’un prélat de l’Abbaye de Gélone, à St Guilhem le Désert. J’ai donc hâte de lire les deux suites qui se déroulent toujours à Montpellier et ses environs.

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19 juin 2012

L'été est arrivé, les Estivales s'installent!

Depuis quelques années maintenant, la ville e Montpellier organise les Estivales.

 

Agenda de Montpellier, pour savoir où sortir - Site Internet Ville de Montpellier

L’Esplanade Charles de Gaule, qui relie la Place de la Comédie au Corum, voit de petits cabanons faire irruption le long de ses allées. Tous les soirs en nocturne se tient un marché artisanal (bijoux, porcelaine, verre, vêtement). Un peu après, ce sont des stands qui s’alignent : dégustation de vins du pays et tapas. Ça va des coquillages au japonais en passant par les tapas, les quiches et pizzas, diverses spécialités locales et pas forcement montpelliéraines. Le tout accompagné de concerts, différents chaque vendredi.

Cette année, cela aura lieu du 24 juin au 9 septembre.

Pour y aller, il ne faut surtout pas craindre la foule, mais ambiance garantie. Les gens envahissent les pelouses, les bancs. Le tout se déroule généralement dans une très bonne ambiance.

On retrouve le pendant en hiver avec les Hivernales, qui correspondent un peu à un marché de Noël avec tout plein de petits cabanons occupés par des artisans.

Si vous êtes sur Montpellier cet été, n’hésitez surtout pas à venir y faire un petit tour, et découvrir les vins du Languedoc-Roussillon, qui loin de leur mauvaise réputation, offrent aujourd’hui de très bons crûs !!

PS: vous remarquerez l'effort fait pour le titre!! ;-)

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